Ipsos explică rezultatul votului la alegerile prezidențiale din Franța
2nd tour présidentielle 2017 : comprendre le vote des français
7 Mai 2017Enjeux, motivations, déterminants du vote…. l’enquête Ipsos / Sopra Steria réalisée la veille du vote révèle dans quel état d’esprit les Français se sont rendus aux urnes.
UN SECOND TOUR MARQUÉ PAR L’ABSTENTION
La présence d’une candidate issue du Front National au second tour de la Présidentielle n’aura pas provoqué de sursaut de mobilisation. Au contraire, on a atteint ce dimanche le plus haut niveau d’abstention depuis 1969 pour un 2nd tour de la Présidentielle, qui plus est en hausse par rapport au premier tour. Les abstentionnistes ont « refusé de choisir entre deux candidats qu’ils rejettent totalement » (31%, et 50% chez les électeurs 1er tour de Jean-Luc Mélenchon), parce « qu’aucun des deux ne correspondait à leurs idées » (28%, 39% chez ceux qui avaient choisi Benoît Hamon au premier tour), parce qu’ils étaient persuadés de la victoire d’Emmanuel Macron (16%), qu’ils n’étaient pas disponibles pour aller voter (15%) ou qu’ils ne s’intéressent pas à la politique (10%). Le nombre de bulletins « blanc et nul » a également battu des records, principalement par rejet total des deux candidats (51%) ou de façon plus nuancée par désaccord avec leurs idées (39%).
LE FRONT RÉPUBLICAIN EXISTE TOUJOURS
La volonté de faire barrage au FN a été la principale motivation de voter pour Emmanuel Macron : 43% de ceux qui ont glissé son bulletin dans l’urne ont d’abord voulu marquer « leur opposition à Marine Le Pen ». C’est particulièrement le cas chez ceux qui avaient choisi Jean-Luc Mélenchon au 1er tour (71%), mais aussi chez les partisans de Benoît Hamon (65%) et de François Fillon (57%). Le vote d’adhésion est néanmoins présent, un tiers des électeurs d’Emmanuel Macron ayant d’abord été sensibles « au renouvellement politique qu’il représente », 16% « à son programme », 8% « à sa personnalité ». Mais le vote d’adhésion a été beaucoup plus franc chez les électeurs de Marine Le Pen : 41% ont choisi la candidate « pour le renouvellement politique qu’elle représente », 30% « pour soutenir son programme » et 7% « pour sa personnalité ». La volonté de marquer son opposition à Emmanuel Macron n’a été la principale motivation que de 22% des électeurs frontistes.
Continuarea aici
Autor
-
Texte selectate sau scrise de echipa redacţională: Vasile Ernu, Costi Rogozanu, Florin Poenaru.
View all posts